Qui Suis-Je ?
Ma formation académique
Après avoir démarré des études en psychologie, puis obtenu le diplôme d’éducatrice de jeunes enfants, j’ai continué à développer ma pratique autour du bien-être de l’enfant, de sa famille, et des professionnels qui les accompagnent au quotidien.
J’ai complété ma formation dans d’autres domaines comme la relaxation, les fleurs de Bach, l’écoute active, la pédagogie Montessori, la psychologie positive et le massage Amma Assis, afin de proposer des outils complémentaires à tous ceux que j’accompagne. Je continue de me former, actuellement, en communication non violente, pour toujours réfléchir à ma pratique professionnelle et m’ouvrir à d’autres aspects de la relation humaine.
Des expériences personnelles qui m’ont transformée
Je m’appelle Aurélie FINCK et je suis Educatrice et Thérapeute. Avec 20 ans d’expériences, j’accompagne les mamans d’enfants hypersensibles à passer des crises, pleurs et cris à un bien-être familial.
Mon parcours pourrait se résumer ainsi : de la nuit noire à la lumière.
Parce que oui, je peux dire aujourd’hui que j’étais dans un état de malaise profond quand mes enfants hypersensibles étaient petits.
Je me retrouve sans aucune envie, vidée de toute énergie parce que la seule qui me restait était destinée à mes trois enfants hypersensibles.
Depuis leurs naissances, j’avais progressivement réduit mon temps de travail pour arrêter complètement.
Je m’étais dit que ce serait plus facile. Que je gérerai mieux le quotidien…
Les nuits écourtées m’épuisaient.
Les crises de colères me dépassaient, me transformaient en une maman que je ne comprenais pas, qui n’était pas moi, que je ne voulais pas.
Les peurs prenaient des proportions de temps à accompagner que je n’avais pas, parce que le rythme d’une journée file à toute allure et que si l’on est pas à l’heure à l’école ou à l’activité, rien ne va plus.
Tous ces petits gestes du quotidien qui, dans les livres sont faciles, chez nous, il fallait déployer des trésors d’inventivité pour les faire passer.
Bref, certaines choses j’avais réussi à les prendre en compte dans notre quotidien à 5, mais d’autres non.
Certaines me refaisaient revivre mes propres blessures.
D’autres ravivaient celles de leur père.
D’autres nous ne comprenions pas tout simplement.
Cet état de stress permanent et surtout imprévisible (parce que tout n’était pas non plus compliqué et difficile!!!!) m’a beaucoup fait douter de mes compétences de maman, m’ont parfois même questionnée sur le fait d’avoir eu des enfants.
Mais pire que tout, je voyais mes enfants aller mal eux aussi.
Ils avaient beaucoup de mal à aller à l’école,
L’une se faisait du mal lorsqu’elle n’arrivait pas à faire ce qu’elle imaginait
L’autre semblait avoir des peurs sur tout sans réussir à se sécuriser
L’une encore s’enfermait dans des colères qui pouvaient durer plus de 5 heures, de quoi user la patience alternativement de nous deux, ses parents
Et moi, nous deux avec leur papa, nous nous perdions.
Je ne profitais même plus de la joie de voir grandir mes enfants au quotidien parce qu’être présente pour eux m’épuisait déjà le matin et cela me faisait encore plus culpabiliser et le cercle vicieux s’est fermé.
Enfin, il s’est fermé pendant un moment. Parce que, au fond du trou, au bout du tunnel, je n’avais qu’une seule issue : remonter.
Et j’ai cherché, essayé, appris, lu,
Et j’ai encore cherché, encore essayé, encore appris, encore lu,
J’ai retravaillé, à temps partiel,
J’ai ouvert une première entreprise.
Je l’ai fermée.
Je suis tombée malade… une maladie qui te fait penser à tous ces moments que tu ne peux pas vivre avec tes enfants. Une maladie qui peut ne jamais te laisser retrouver ces moments en famille.
Et là encore, j’ai cherché, essayé, appris, lu, ré essayé, ré appris… J’ai choisi de mettre toutes les chances de mon côté de comprendre et d’accepter cette maladie et de guérir.
Des années difficiles avec pour seule idée en tête: j’ai encore des choses à faire, à donner, à vivre.
C’est là que j’ai vraiment regardé l’hypersensibilité en face et que je l’ai apprivoisée, comprise, acceptée, aimée.
Et j’ai compris nos enfants, nous-même et nous avons adapté nos fonctionnements, mis en place d’autres choses pour le quotidien.
Et nous avons dépassé les moments de tensions, de cris, de larmes.
Les moments difficiles sont toujours là, la vie les met devant la route de chacun bien sûr. Mais nous les regardons avec confiance, avec patience, avec amour. Ces pierres qui nous semblaient des murs avant, nous en construisons des ponts, des tours, des œuvres d’art.
Et j’ai accompagné pendant plus de 20 ans des enfants, des parents, des adultes perdus, tristes, en colère d’abord en tant que salariée.
Et aujourd’hui j’ai fait le choix d’être vraiment à l’écoute de ces familles en détresse avec cette hypersensibilité, de mettre à disposition mes connaissances, mon expérience et ma trousse d’outils, d’écouter ma petite voix intérieure qui me disait que mon entreprise devait vraiment exister.
Un choix audacieux, risqué aussi et passionnant. Et ma deuxième entreprise est née. Elle a eu besoin de toutes ces expériences pour naître telle qu’elle est aujourd’hui.
Et c’est la plus belle décision de ma vie, parce que ma mission, je peux la réaliser, parce que mon objectif c’est de permettre aux familles qui vivent avec l’hypersensibilité de trouver le plus tôt possible des outils et un fonctionnement qui leur permettent d’être heureux.
Aujourd’hui, je m’appuie sur ces expériences enrichissantes pour accompagner les professionnels, dans les Vosges ou en Alsace et les familles en visio ou par téléphone.
J’ai longtemps pensé que je n’étais pas faite pour le distanciel, et pourtant, depuis maintenant Plus de 3 ans que je fonctionne ainsi, je me rends compte que la proximité et la présence ne se limite pas au présentiel, bien au contraire.
Lorsque les rythmes de vie sont intenses, pouvoir éviter un trajet, pouvoir boire une boisson en travaillant ensemble sur ton lit et en étant présente pour ton enfant s’il se réveille, l’écran a toute sa place.
Je me rends compte que la profondeur de la relation peut être multiple.